Actions pour la réinsertion Sociale de la femme (ARSF en sigle) est une organisation non gouvernementale de droit congolais, apolitique, non confessionnelle, et sans but lucratif, enregistrée sous n°JUST.GS.112/S-K/1782/2004. Sa démarche méthodologique est fondée sur le processus de développement communautaire, axé sur la participation de la femme dans le processus décisionnel. Les grands axes thématiques reposent sur la justice sociale et le renforcement des capacités d’auto-prise en charge socio-économique de la Femme et Fille en situations difficiles. Depuis 2003 l’association mobilise les bénéficiaires autour des actions concrètes de renforcement de la solidarité à travers l’alphabétisation, la vulgarisation des droits de l’homme, de lutte contre les viols et violences basées sur le genre, Santé et VIH/SIDA, de plaidoyer et d’assistance juridique.
Agrément ou Autorisations de fonctionnement ARSF
- Certificat de dépôt n° JUST.GS.112/S-KV/1782/2004 du 29 juin 2006 de la Division Provinciale de la Justice et Garde de Sceaux du Sud-Kivu.
- Autorisation provisoire de fonctionnement n° 01/588/CAB/GP-SK//2005 du 25/07/2005 du Gouverneur de Province du Sud-Kivu.
- Certificat d’Enregistrement n° 067/07 du 06 septembre 2007 du Ministre des Affaires Sociale et de la Solidarité Nationale.
- Arrêté Ministériel n° MIN.AS.SONA/CAB.MIN/0108/2007 du 26 septembre 2007 du Ministre des Affaires Sociales et de la Solidarité Nationale portant autorisation provisoire de fonctionnement.
- Accusé de réception F92/10769 de la requête en obtention de la personnalité juridique du Ministre de la Justice.
- Document du Secrétaire Général du Ministère de la Justice n° JUST./SG/184/2009 au Ministre National de la Justice
Fonctionnement des organes statutaires et services
La localisation générale des pouvoirs au sein de l’ARSF est assise sur trois organes statutaires à savoir :
– L’Assemblée Générale : organe suprême de prise des décisions constitué par l’universalité des membres effectifs. A mandat annuel, l’Assemblée Générale est doté des pouvoirs les plus étendus pour : élire et, le cas échéant, relever de leurs fonctions, les membres du Conseil d’administration et du Conseil de contrôle, de voterles budgets, d’adopter les rapports statutaires et les nouvelles adhésions des membres effectifs, d’apporter des amendements aux statuts et au Règlement intérieur qui régissent l’association, etc. Au cours de l’exercice échu le 31 décembre 2019, cet organe n’a tenu qu’une session ordinaire et pris quatre résolutions importantes déclinées dans le Registre ad hoc.
– Le Conseil d’administration : organe d’orientation et de politique générale de l’organisation, constitué par sept membres, personnes physiques, toutes élues au scrutin secret, pour un mandat de cinq ans une fois renouvelable par l’Assemblée Générale. C’est lui qui a le pouvoir de nommer et, le cas échéant, de relever de leurs fonctions, la Secrétaire exécutive et les autres membres du staff supérieur de l’organisation, de préparer et présider les sessions de l’Assemblée générale, de proposer des amendements à apporter aux statuts et au Règlement intérieur, etc. Au cours de l’exercice comptable 2019, le Conseil a tenu quatre sessions ordinaires et une session extraordinaire. Au cours de ces sessions, des décisions importantes portant sur le suivi des recommandations des audits et évaluations, de celui de la mise en œuvre des résolutions prises par l’Assemblée générale, des prévisions budgétaires pour l’exercice naissant, du niveau de mise en œuvre des projets en cours d’exécution et des relations avec les partenaires financiers, etc.
– Le Conseil de contrôle : organe de contrôle interne, composé par trois membres, personnes physiques, élues au scrutin secret par l’Assemblée générale pour un mandat de cinq ans, une seule fois renouvelable. Le Conseil a réalisé quatre missions de contrôle interne et plusieurs missions de contrôle inopiné de caisse, toujours sanctionnés par des procès-verbaux et formulé des recommandations susceptibles de corriger les fautes et erreurs et de limiter les risques.
– Quant aux services, ils sont dirigés par une Secrétaire exécutive, nommée par le Conseil d’administration. Celle-ci est assistée par quatre services à savoir : le service de Programmes (planification, études, suivi et évaluation, recherche de financements), le service en charge de l’administration et des finances (gestion et administration des ressources humains, finances, comptabilité, trésorerie), le service « Genre et développement » (programme micro-crédit, sensibilisation sur l’égalité entre les sexes, développement durable) et le service de la logistique. Tous ces services ont fonctionné normalement au cours de l’exercice, quand bien même le personnel permanent semble être démotivé à cause de la rémunération qui n’est pas du tout incitative et de l’insuffisance du système de la protection sociale.
Les femmes rurales, vulnérables et pauvres, elles aussi ont des droits notamment aux ressources et la participation dans les instances de prise des décisions qui les concernent. (ARSF)